25/08/2021
Avec la généralisation de la 4G et l’extension de son réseau sur l’ensemble du territoire, Bouygues Telecom ne manque pas d’initiatives pour « rendre le numérique accessible à tous ». Mais l’accès au numérique passe aussi par sa compréhension. Fibre Optique, 5G, ADSL, Data, Octet… Entre acronymes mystères et termes techniques, il n’est pas toujours facile de comprendre les enjeux du numérique. Afin qu’aucun mot lié aux réseaux télécoms et à l’aménagement numérique des territoires ne vous échappe, nous avons déchiffré son vocabulaire de A à Z.
A comme…
Accès dégroupé : En France, le réseau local de télécommunications est la propriété de l’opérateur historique. Il a été décidé à l’échelon européen qu’il devait être possible à tous les opérateurs, dont Bouygues Telecom, d’accéder à ce réseau local. Chaque opérateur bénéficie donc d’un « accès dégroupé », c’est-à-dire un accès direct à ce réseau. Il revient alors aux opérateurs d’installer leurs propres équipements de transmission pour pouvoir relier le réseau local à leurs réseaux.
Accès DSL : L’accès DSL est un accès fixe à l’Internet haut débit par les technologies filiaires (avecfil) dites « technologies DSL ». Pour établir un accès DSL, l’opérateur doit disposer d’un équipement chez l’abonné (box ou modem) et d’un équipement situé au central téléphonique (le DSLAM).
ADSL (Asymmetric Digital Subscriber Line ou Ligne d’abonné numérique asymétrique) : L’ADSL est une des principales technologies filaires d’accès à l’Internet haut débit. Elle appartient à la famille des technologies xDSL qui utilisent les hautes fréquences du réseau téléphonique de l’opérateur historique pour transmettre et recevoir des données numériques.
ADSL 2+ : L’ADSL 2+ est une évolution de l’ADSL. Cette technique de communication numérique de la famille des technologies xDSL exploite davantage de fréquences porteuses que l’ADSL, augmentant ainsi le débit de la connexion Internet.
Annuaire inversé : Cet outil de recherche en ligne imaginé par l’Arcep, permet de connaître l’opérateur auquel appartient un numéro téléphonique ou de box Internet.
ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) : L’Arcep est une autorité administrative indépendante des acteurs politiques et économiques. Elle est chargée de la régulation des secteurs des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse. Sa mission phare consiste à développer les réseaux télécoms comme « bien commun », notamment par l’aménagement numérique des territoires.
APNF (Association de la Portabilité des Numéros Fixes) : Créée en janvier 2009 à l’initiative de neuf opérateurs, dont Bouygues Telecom, l’Association de la portabilité des numéros fixes permet aux utilisateurs de conserver leur numéro fixe lors d’un changement d’opérateur.
AVICCA (Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et audiovisuelles) : Fondée en 1986, l’Avicca est une association regroupant 237 collectivités territoriales (communes et régions) impliquées dans les communications numériques et l’audiovisuel. Elle assure la représentation des territoires auprès des autorités nationales. Cette association compte parmi les membres du comité national de concertation du Plan France Très Haut Débit.
B comme…
Backbone : Littéralement la « colonne vertébrale » en anglais. De la même manière que cet empilement d’os dans le corps humain a pour fonction de transmettre les informations provenant du cerveau au reste du corps, le « backbone » dans l’univers des télécoms connecte les bureaux centraux des opérateurs Internet aux serveurs externes nationaux ou internationaux. Ce réseau est responsable de l’envoi et de la réception des données entre ces différentes localisations.
Bande passante : Elle désigne le débit binaire d’une voie de transmission, c’est-à-dire la quantité d’informations qui peut être transmise dans le même temps, sur une même voie de transmission. Certaines informations, comme les vidéos, consomment plus de bande passante que d’autres. Elle est calculée en bits par seconde. On l’utilise pour mesurer les performances de l’accès à Internet à haut débit.
Bas débit : Ancêtre des haut et très haut débits, le bas débit offre un accès à Internet équilavant à celui d’un modem. Il a permis la démocratisation d’Internet dans les années 1990 par la transmission de données audio via les lignes téléphoniques. Oscillant généralement entre 33 et 44 kilobit par seconde (kbps), son débit est très limité. Il est aujourd’hui utilisé comme solution de dépannage.
BLR (Boucle Locale Radio) : Elle désigne la partie du réseau qui relie l’utilisateur à son opérateur téléphonique à travers les ondes radio (Internet, téléphone fixe, télévision…). C’est une technologie sans fil fondée sur la transmission hertzienne (ondes électromagnétiques). Elle remplace la paire de cuivre, la fibre optique ou encore le satellite par des signaux de radio ou de télévision.
BLOM (Boucle Locale Optique Mutualisée) : Elle désigne le réseau d’infrastructures qui permet de connecter en fibre optique l’ensemble des habitations et des entreprises d’une zone donnée depuis un nœud unique dénommé Nœud de Raccordement Optique (NRO). Elle s’étend du NRO jusqu’aux dispositifs de terminaison intérieure optique (DTIO) installés dans chaque local de la zone desservie.
Box Internet : La « passerelle domestique », communément appelée « box Internet », est un boîtier qui sert d’interface entre un opérateur et un de ses utilisateurs pour disposer d’un accès à Internet haut débit et de services associés. Le terme de « box » apparaît avec le développement des offres groupées : téléphone, Internet et télévision. Composée à la fois d’un modem, un routeur et une borne WiFi, elle établit la connexion Internet par fibre optique, câble, ligne téléphonique ou satellite.
C comme…
Churn : Le « churn » en anglais, « taux d’attrition » en français, désigne la perte de clients ou d’abonnés sur une période donnée. Étroitement lié au concept de fidélisation du client, il est particulièrement employé par les opérateurs télécom. Permetttant de mesurer la durée moyenne d’un abonnement à une offre ou à un service, il constitue l’un des principaux indicateurs de satisfaction clientèle.
Colonne montante : Appelée aussi « branchement collectif », la colonne montante est la principale canalisation électrique alimentant les étages d’un immeuble collectif. Généralement verticale, elle achemine l’électricité depuis le réseau public vers chaque logement. Depuis la loi ELAN du 23 novembre 2020, elle est la propriété du réseau public de distribution d’électricité qui assume la charge des travaux d’entretien.
Commutateur : Le commutateur réseau, ou « switch » en anglais, est un équipement qui relie plusieurs câbles ou fibres dans un réseau informatique et télécom. Cet équipement, situé sur un nœud de réseau, assure les connexions entre les voies de transmission selon les besoins des usagers. Il a l’apparence d’un boîtier où plusieurs câbles Ethernet sont fixés. À la différence du hub (ou concentrateur), le commutateur peut être configuré pour avoir un accès direct à Internet.
CPSD (Convention de Programmation et de Suivi des Déploiements) : Le plan France Très Haut Débit a pour objectif le déploiements des réseaux FttH (fibre optique) des opérateurs privés sur le territoire. Pour encadrer et sécuriser cette opération, la Mission France Très Haut Débit a mis à la disposition des collectivités territoriales un modèle de Convention de Programmation et de Suivi des Déploiements qui permet de garantir, de manière homogène sur l’ensemble du territoire, les engagements des opérateurs.
D comme…
Data : Le terme anglais « data » est utilisé dans le secteur des télécoms pour qualifier les « données numériques » (non vocales) qui circulent par un réseau téléphonique ou informatique. Dans le domaine de la téléphonie mobile, les forfaits mobiles incluent un certain volume de data (exemple : 50 Go), équivalant à un nombre de données numériques consommées que l’on peut télécharger en un temps donné.
DBL (Dégroupage de la Boucle Locale) : La boucle locale est la partie d’un réseau télécom située entre le terminal de l’abonné (poste téléphonique ou modem) et son opérateur. En France, le réseau local existant est la propriété de l’opérateur historique. Cet opérateur fournit aux autres opérateurs un accès direct à sa boucle locale : c’est le dégroupage de la boucle locale. L’accès consiste en la fourniture de paires de cuivre nues à l’opérateur, qui installe alors lui-même ses équipements de transmission.
DCANT (Développement concerté de l’Administration Numérique Territoriale) : Ce programme développé par l’État et les associations d’élus a pour objectif de renforcer la concertation entre l’État et les collectivités territoriales en matière de transformation numérique. Il vise à construire des services publics numériques fluides et performants.
Débit : C’est la quantité d’informations qui emprunte un canal de communication en un temps donné. Il se réfère à la quantité et la vitesse de transmission des données de l’opérateur vers l’abonné (en réception) et de l’abonné vers son opérateur (en émission). Le débit d’une connexion Internet se mesure en kilobit par seconde (kbps).
DINUM (Direction Interministérielle du Numérique) : La direction interministérielle du numérique (DINUM) est en charge de la transformation numérique de l’État au bénéfice du citoyen. Dans le cadre du plan France Relance, elle pilote la mise en œuvre du volet Transformation numérique de l’État et des territoires, pour le compte du ministère de la Transformation et de la Fonction publiques.
DSLAM (Digital Subscriber Line Access Multiplexe ou multiplexeur d’accès à la ligne d’abonné numérique) : Le DSLAM, issu de l’anglais « Digital Subscriber Line Access Multiplexer », est un équipement réseau. C’est le boîtier qui assure la connexion Internet de type DSL d’un utilisateur. Situé à l’intérieur des nœuds de raccordement abonnés (NRA) qui centralisent les lignes de cuivre du réseau téléphonique vieux de plusieurs décennies, le DSLAM distribue les lignes DSL à tous les abonnés.
DTIO (Dispositif de Terminaison Intérieure Optique) : Il s’agit de l’élément du réseau fibre optique situé à l’intérieur du bâtiment de l’abonné. Il constitue l’extrémité du réseau.
E comme…
EDGE (Enhanced Data Rates for GSM Evolution) : L’acronyme anglais EDGE, qui signifie le « tranchant d’une lame » est une évolution de la norme de technologie mobile GSM/GPRS. Correspondant à la génération 2,75G, étape dans l’attente du lancement des réseaux 3G et 4G (solutions plus performantes), elle permet d’atteindre un débit maximal de 384 kilobit par seconde. Elle est souvent utilisée pour offrir des services à haut débit aux utilisateurs en zone rurale ou suburbaine.
Éligibilité : L’éligibilité caractérise votre capacité à souscrire à l’une des offres Fibre, ADSL, VDSL ou 4G box d’un opérateur télécom. Plusieurs paramètres peuvent entrer en ligne de compte tels que : le débit maximal de votre ligne, votre adresse et le type de raccordement employé (cuivre, câble, fibre optique, FTTLA). Pour connaître l’éligibilité de votre ligne aux services de Bouygues Telecom, faites le test. Vous serez fixé en quelques clics.
Ethernet : Pour la majorité des utilisateurs, Ethernet se résume à un câble branché entre un ordinateur et une Box Internet permettant d’accéder à un réseau Internet haut débit. En réalité, « Ethernet » désigne un protocole de réseau local (LAN) dont les fameux câbles Ethernet en paires torsadées relient plusieurs machines entre elles. Il est remplacé depuis quelques années par les variantes sans fil d’Ethernet, dites « Wi-Fi ».
Extinction du cuivre : Cette expression caractérise l’extinction du réseau cuivre – c’est-à-dire la suppression des lignes de cuivre – sur un territoire donné. Elle implique le basculement des abonnés DSL et des utilisateurs du réseau téléphonique commuté (RTC) vers la fibre optique.
F comme…
FFT (Fédération Française des télécoms) : La Fédération Française des Télécoms est une association loi de 1901 créée en 2007 qui réunit les opérateurs de communications électroniques en France, dont Bouygues Telecom. Elle a notamment pour mission de promouvoir une industrie responsable et innovante au regard de la société, de l’environnement, des personnes et des entreprises. Elle accompagne notamment les acteurs des télécoms dans l’extinction du réseau cuivre et le déploiement de la fibre sur le territoire.
FAI (Fournisseur d’Accès à Internet) : Le fournisseur d’accès à Internet (FAI) est un organisme (généralement une entreprise) qui offre une connexion au réseau informatique Internet. Parmi ces FAI, on retrouve les opérateurs téléphoniques dont Bouygues Telecom. Cet intermédiaire va vous permettre de bénéficier d’un accès à Internet grâce à d’importants serveurs connectés à des lignes spécialisées.
FANT (Fonds d’Aménagement Numérique du Territoire) : Créé par la loi du 17 décembre 2009, le Fonds d’aménagement numérique territorial a pour objet de lutter contre la fracture numérique existant entre les agglomérations et les métropoles urbaines connectées au très haut débit (fibre et de 4G) et les zones rurales et de montagne, où l’accès au bas débit constitue la norme. Il n’est pas encore doté de fonds à ce jour.
Fibre Optique : La fibre optique est une technologie qui permet de disposer d’un accès Internet. Il s’agit d’un long câble fin et résistant en fibre de verre ou en plastique, que l’on qualifie d’optique car il propage des ondes lumineuses entre deux lieux. Elle est généralement utilisée pour la transmission de données à très haut débit et sur de grandes distances. Le réseau de fibre optique se déploie aujourd’hui en remplacement du réseau de lignes de cuivre.
FON (Fibre Optique Noire) : La Fibre Optique Noire (FON), qu’on appelle aussi « fibre morte », « fibre optique brute », « fibre nue », et « dark fiber » pour les anglophones, est surnommée ainsi parce qu’elle n’est pas encore activée ou éclairée. Alors que la fibre propage des ondes lumineuses, aucune lumière ne circule sur la fibre noire. Elle est activée à la demande de son utilisateur et son débit peut être ajusté dans le temps en fonction de ses besoins en bande passante. Particulièrement adaptée aux entreprises, la fibre optique noire permet une maîtrise de son infrastructure et de garantir la protection des données.
FTTE (Fiber to the Enterprise) : Il existe plusieurs types de réseaux fibres déployés et interconnectés sur tout le territoire. La « Fiber To The Enterprise », en français « Fibre jusqu’à l’entreprise », désigne les offres fibre pensées pour les professionnels. Seuls les entreprises disposant d’un numéro de SIRET peuvent y souscrire. Elle fonctionne grâce à une architecture point-à-point. C’est-à-dire qu’elle relie le nœud de raccordement abonnés (NRA), qui centralise les lignes de cuivre du réseau de l’opérateur historique, au local de l’entreprise.
FTTH (Fiber To The Home) : La « Fiber To The Home » , en français « Fibre jusqu’au domicile », est la fibre optique utilisée pour les abonnements particuliers. Elle repose sur une architecture « mutualisée », c’est-à-dire que son débit est partagé entre plusieurs utilisateurs se trouvant sur un même « arbre optique ». C’est la fibre la plus déployée sur le territoire, elle raccorde la majorité des logements.
FTTH pro : Même si l’offre FFTH est utilisée pour les abonnements particulier, elle sait parfaitement répondre aux besoins des TPE et des petites PME. La version pro de la FTTH offre à son utilisateur une Box Internet Pro, un service client pro dédié, une protection renforcée des données et une continuité de service en cas de coupure de la fibre grâce à l’installation d’un routeur 4G de back-up.
FTTLA (Fiber to the Last Amplifier) : La « Fiber To The Last amplifier », en français « Fibre jusqu’au dernier amplificateur », permet d’amener la fibre jusqu’à une armoire de rue. Les locaux des usagers sont ensuite reliés à cette armoire de rue par un câble coaxial. Il ne s’agit pas véritablement d’un raccordement fibre, car la fibre optique s’arrête à cette armoire de rue, mais les usagers peuvent néanmoins bénéficier d’un accès à Internet haut débit.
FTTO (Fiber To The Office) : La « Fiber To The Office », en français « Fibre jusqu’au bureau », est une fibre dédiée. C’est-à-dire qu’à l’inverse des autres fibres, elle n’est pas partagée avec d’autres utilisateurs. Elle repose sur une architecture point-à-point, depuis le Nœud de Raccordement Optique (NRO) de l’opérateur, jusqu’au local de l’entreprise. Ce réseau, dédié à l’entreprise cliente, lui assure un débit symétrique, 100 % garanti, et réservé à l’usage exclusif du site raccordé. Elle offre de plus hautes performances, un débit minimum garanti et une sécurité optimale.
FTTx : La technologie FTTx, pour « Fiber to the… », est un terme générique qui désigne toute architecture de réseau à large bande utilisant la fibre optique. Elle vient directement concurrencer les offres de type xDSL sur paires cuivrées.
G comme…
GPRS (General Packet Radio Service) : Le GPRS est un prolongement de la norme de téléphonie mobile GSM (Global System for Mobile Communications). Plus performant et offrant un débit de données plus élevé que le GSM, il a permis aux utilisateurs de se connecter à Internet depuis leur mobile en utilisant le protocole IP ou X.25. Le GPRS permet le transport de données en mode « paquet » et non seulement les données vocales comme le GSM. Il sera rapidement dépassé par les nouvelles générations de réseau mobile comme la norme Edge, puis les technologies 3G, 4G et 5G.
GRACO (Groupe d’échanges entre l’ARCEP, les Collectivités territoriales et les Opérateurs) : Le GRACO est un lieu de dialogue entre les collectivités territoriales et les opérateurs, sous l’égide de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (l’ARCEP). Son objectif consiste à associer étroitement les acteurs publics et privés à la préparation et à la mise en œuvre des décisions de régulation qui les concernent.
GSM (Global System for Mobile Communications) : Le GSM, historiquement « Groupe spécial mobile », est un standard numérique de seconde génération (2G) pour la téléphonie mobile. Conçu pour les communications vocales, la norme GSM a ensuite été étendue pour prendre en charge de plus hauts débits grâce à l’extension GPRS (General Packet Radio Service) qui permet le transport de données en mode « paquet ».
H comme…
Haut débit : L’Internet haut débit est une connexion Internet offrant une haute capacité de transfert de données, soit, selon l’Arcep, un débit compris entre 512 kilobits et 30 mégabits par seconde. On parle alors d’accès à Internet à haut débit, ou accès à Internet à « large bande », traduction littérale du terme anglais « broadband ». L’accès à l’Internet haut débit est possible via différentes technologies : l’ADSL, l’ADSL2, le VDSL2, la Fibre Optique et l’Internet par satellite.
HFC (Hybrid Fiber Coaxial) : Le réseau hybride fibre coaxial combine la fibre optique et le câble coaxial. Cette association de technologies permet l’accès à Internet haut débit à travers les réseaux câblés de télévision existants. Le réseau est alors composé du modem de l’abonné, relié par un câble coaxial à la fibre optique par un Nœud de Raccordement Optique (NRO) de l’opérateur
I comme…
IoT (Internet of Things, ou Internet des objets) : L’Internet des objets désigne l’ensemble des infrastructures et technologies utilisées pour connecter et faire communiquer entre eux des objets divers par le biais d’une connexion Internet. L’IoT permet l’identification numérique d’un objet connecté (par adresse IP, protocoles smtp, ou http…), via un système de communication sans fil (RFID, Bluetooth ou Wi-Fi).
Inclusion numérique : L’inclusion numérique ou e-inclusion est un processus qui a pour objectif de rendre accessible à tous l’usage et la compréhension du numérique. Il repose sur la mise en place de politiques et stratégies visant à lutter contre la fracture numérique. Cela se traduit notamment par l’accès de tous les citoyens aux outils informatiques et la transmission de compétences numériques. Initiée par la Commission Européenne en 2006, l’action en faveur de l’inclusion numérique relève en France de l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT).
Interconnexion : L’interconnexion désigne la liaison physique des réseaux ouverts au public exploités par un ou plusieurs opérateurs, afin de permettre aux utilisateurs d’un opérateur de communiquer avec les utilisateurs de ce même opérateur ou d’un autre.
L comme…
LAN (local area network) : Cet acronyme anglosaxon désigne un réseau informatique local. Il caractérise un ensemble d’ordinateurs et de périphériques (imprimantes, jeux en réseaux) reliés entre eux par des liaisons physiques (câbles) et communiquant entre eux via des protocoles communs. On retrouve un réseau LAN dans un même lieu comme une maison, un immeuble, une entreprise…
Latence : Appliquée au vocabulaire des télécoms, la latence est un délai de transmission dans les communications informatiques. C’est le temps nécessaire à un paquet de données pour passer, à travers un réseau, de sa source à sa destination.
Local ou Local FTTH : Il s’agit d’un local professionnel ou d’un logement raccordable à la fibre optique « Fiber to the Home ».
Local raccordable sur demande : Afin de permettre le déploiement des réseaux en fibre optique sur le territoire, l’Arcep autorise les opérateurs à raccorder certains locaux situés hors des zones très denses, appelés locaux « sur demande ». Si un local raccordable sur demande désire être raccordé à la fibre optique, il doit le signaler à son Fournisseur d’Accès à Internet (FAI) qui fera alors appel à l’opérateur d’infrastructure pour installer le point de branchement optique (PBO) permettant le raccordement du local à la fibre.
LP (Ligne Principale) : Il s’agit de la ligne téléphonique fixe qui relie l’équipement terminal de l’abonné au réseau public commuté.
LR (Liste Rouge) : La liste rouge est une option payante souscrite par l’utilisateur pour protéger ses coordonnées téléphoniques. Ainsi, le numéro de téléphone des abonnés qui figurent sur liste rouge ne seront pas mentionnés dans l’annuaire téléphonique, ni divulgué par d’autres services de renseignements.
LTE (Long Term Evolution) : La « Long Term Evolution », littéralement « évolution à long terme », est une norme de télécommunication sans fil utilisée pour le transfert de données sur des réseaux cellulaires. C’est une autre appellation de la « 4G », soit la quatrième génération du réseau de téléphonie mobile.
M comme…
MtoM (machine to machine) : Ce concept, aussi abrégé par le signe M2M se traduit en français par « communication de machine à machine », ou « communication intermachines ». Il désigne l’association de technologies de l’information et des communications (réseaux mobiles, Wi-Fi, bluetooth ou RFID) avec des objets connectés, dans le but leur donner les moyens d’interagir sans intervention humaine.
MED (Montée en Débit) : La montée en débit désigne l’intervention qui consiste à apporter aux usagers des débits supérieurs à ceux dont ils disposaient sur les réseaux de comunications électroniques existants via différentes solutions techniques. Il s’agit le plus souvent d’un raccourcissement des lignes téléphoniques de l’abonné, augmentant ainsi les performances de l’ADSL, ou d’un raccordement du réseau à la fibre optique.
Mission France Mobile : À travers la Mission France Mobile, l’État pilote et anime le dispositif de couverture ciblée, un des engagements phares de l’accord New Deal conclut entre le gouvernement et les quatre opérateurs. Elle fait le lien avec les collectivités territoriales qui identifieront les sites à couvrir, elle coordonne les sujets nationaux et apporte un appui technique et opérationnel aux équipes-projets locales.
Mission Société Numérique : La Mission Société Numérique est l’un des trois pôles composant l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT). Elle est chargée de la diffusion des outils numériques et du développement de leur usage. Elle favorise notamment l’équipement et l’accompagnement des foyers, en particulier ceux qui restent en retrait dans l’utilisation des technologies numériques (seniors, familles à revenu modeste, personnes à faible niveau d’éducation ou sans emploi…).
Modem : Acronyme de « Modulateur-Démodulateur », le Modem est un périphérique informatique délivré par un Fournisseur d’Accès à Internet (FAI) qui permettait la connexion au World Wide Web (Internet). Aujourd’hui tombé en désuétude, il est remplacé par les « box Internet ». Véritable « porte d’accès » à Internet dans un foyer, il avait pour fonction de convertir les données numériques en ondes analogiques, et inversement.
MVNO (Mobile Virtual Network Operator) : Un opérateur de réseau mobile virtuel est un opérateur de téléphonie mobile qui ne dispose pas d’infrastructure de réseau radio propres. Pour offrir des services de communications mobiles à ses abonnés, il s’appuie sur les services d’un ou plusieurs opérateurs possédant leur propre réseau mobile, dont Bouygues Telecom.
N comme…
NDI (Numéro de Désignation de l’Installation) : Le Numéro de Désignation de l’Installation est le numéro précis qui permet d’identifier une ligne téléphonique. Il désigne de manière unique la ligne téléphonique de chaque logement. Il doit être indiqué au futur opérateur ou fournisseur d’accès Internet (FAI) lors de la souscription d’un contrat.
New Deal Mobile : En janvier 2018, Bouygues Telecom et les trois autres opérateurs ont conclu un accord historique avec le gouvernement : le New Deal mobile. Il a pour objectif de généraliser l’accès à un réseau mobile à très haut débit pour tous les Français.
NGA (Next Generation Access) : Littéralement “Réseaux d’accès de nouvelle génération”, cet acronyme anglosaxon désigne les réseaux offrant des services d’accès à haut débit améliorés par rapport aux réseaux cuivre existants.
NRA (Nœud de Raccordement d’Abonnés) : C’est un local technique sécurisé au sein duquel sont raccordées toutes les lignes téléphoniques des abonnés d’un même opérateur sur une zone donnée. Il centralise les lignes téléphoniques issues du réseau cuivre local. On retrouve ces nœuds de raccordement sur tout le territoire français.
NRA-ZO (Nœud de Raccordement d’Abonnés-Zone d’Ombre) : Il s’agit d’un noeud de raccordement d’abonnés (NRA) couvrant intégralement ou partiellement une zone d’ombre. L’objectif est de rendre éligibles des lignes téléphoniques situées en zone d’ombre, sur lesquelles l’ADSL n’était pas disponible.
NRO (Noeud de Raccordement Optique) : Au sein d’un réseau de fibre optique, le nœud de raccordement optique désigne le lieu où convergent les lignes des abonnés d’un même quartier ou d’une même ville. Concrètement, il s’agit d’un un local technique recevant les infrastructures d’un opérateur qui fait le lien entre le réseau national de fibre optique et les lignes des abonnés.
O comme…
Onde radio : Une onde radioélectrique, communément appelée « onde radio », est une onde électromagnétique dont la fréquence est inférieure à 300 GHz. Adaptées au transport de signaux issus de la voix et de l’image, les ondes radio permettent notamment les radiocommunications (téléphone sans fil, téléphonie mobile, la 4G, la 5G…).
Opérateur Commercial : L’opérateur commercial est celui qui utilise le réseau déployé par l’opérateur de réseau (d’infrastructure ou d’immeuble) pour proposer des offres d’accès à Internet en très haut débit aux occupants d’un logement.
Opérateur d’Immeuble : L’opérateur d’immeuble est une entreprise en charge de la conception, la construction et l’exploitation du réseau de fibre optique. Il est responsable de l’entretien et de la maintenance du réseau fibre à l’intérieur de l’immeuble, du bas de l’immeuble jusqu’à la prise située dans les logements.
Opérateur d’Infrastructure : L’opérateur d’infrastructure est en charge du déploiement du réseau fibre optique dans un quartier pour raccorder les maisons. Il est responsable de l’entretien et de la maintenance du réseau fibre sur le domaine public.
OPSN (Opérateur Public de Services Numériques) : Les Opérateurs Publics de Services Numériques sont des structures publiques (associations, centres de gestion, syndicats mixtes…). Ils accompagnent les collectivités territoriales dans leurs services informatiques et leur transformation digitale.
P comme…
Paire de cuivre : Il s’agit du dernier tronçon de réseau téléphonique raccordant le téléphone de l’abonné au réseau. Cette liaison opérateur-client est assurée par deux câbles de cuivre gainés et torsadés l’un avec l’autre que l’on appelle paire torsadée.
Partie terminale : La partie terminale des réseaux fibre est la partie du réseau comprise entre le point de mutualisation du réseau fibre et les prises situées dans les logements. C’est sur cette partie terminale du réseau que l’opérateur d’un immeuble cède son accès aux opérateurs commerciaux.
PBO (Point de Branchement Optique) : C’est un boîtier blanc installé à proximité des habitations qui permet de faire transiter la fibre vers plusieurs logements à la fois. Il a pour fonction de raccorder un abonné au réseau fibre de son opérateur commercial.
Peering : Le peering, littéralement « appairage » ou « interconnexion d’égal à égal » en français, désigne l’échange de trafic Internet avec des peers (pairs) : d’autres opérateurs. Il s’agit d’un accord passé entre deux ou plusieurs Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI), pour interconnecter leurs réseaux, afin d’échanger leur trafic de données.
Plan France Très Haut Débit (THD) : Lancé en février 2013, le Plan France Très Haut Débit vise à couvrir l’ensemble du territoire national en très haut débit d’ici à 2022. Au moins 80 % de cette couverture devrait être assurée par la fibre optique. Bouygues Telecom contribue activement, notamment dans les zones moins peuplées, au développement du Plan Très Haut Débit.
Portabilité : La portabilité, aussi appelée la conservation du numéro, vous permet de changer d’opérateur tout en conservant votre numéro de téléphone fixe. Il suffit de transmettre le relevé d’identité opérateur (RIO) de son numéro fixe au nouvel opérateur qui effectuera la démarche.
PM (Point de Mutualisation) : Aussi appelé « point de flexibilité », le point de mutualisation est, sur un réseau fibre, l’endroit où s’effectue la connexion entre les fibres optiques de l’opérateur d’immeuble et les fibres optiques des opérateurs commerciaux.
PON (passive optical network) : Il s’agit d’une technologie de déploiement d’un réseau en fibre optique. Elle consiste à desservir plusieurs logements à partir d’une fibre unique partant du Nœud de Raccordement Optique (NRO) dont le signal est répliqué par des coupleurs.
POP (Point Of Presence ou Point de présence Opérateur) : Un point de présence opérateur est un lieu physique, généralement un local technnique, où un opérateur de télécommunication dispose d’équipements actifs ou passifs permettant l’accès à Internet.
POTS (Plain Old Telephone Service) : Issu de l’expression anglophone « Plain Old Telephone Service », l’acronyme POTS se traduit en français par « la bonne vieille ligne téléphonique ». Elle désigne la ligne téléphonique sur laquelle le téléphone analogique est habituellement branché.
PRM (Point de Raccordement Mutualisé) : Aussi appelé le « Point de Mutualisation », cet élément est le deuxième maillon de la chaîne fibre optique après le nœud de raccordement optique (NRO), qui raccorde le réseau fibre national aux réseaux des opérateurs télécoms. Le PRM sert d’interface entre le réseau commun et les réseaux des opérateurs. À partir de cette étape, le réseau est « mutualisé », c’est-à-dire que le premier opérateur qui y installe son réseau doit en donner l’accès aux autres opérateurs sans discrimination. Dès lors qu’un PRM est installé, les logements situés à proximité deviennent automatiquement éligibles à la fibre.
Proxy : Cet anglicisme désigne un serveur relais. Sur Internet, le Proxy est un composant informatique placé comme intermédiaire entre deux ordinateurs pour faciliter leurs échanges et stocker des données. Les Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI) peuvent également proposer des sevreurs proxy pour la connexion de leurs abonnés.
PTO (Point de Terminaison Optique) : Sur un réseau de fibre optique, le Point de Terminaison Optique, aussi appelé « Prise Terminale Optique », est le dernier maillon de la chaîne. Concrètement il s’agit du petit boîtier installé dans un logement sur lequelle l’abonné va pouvoir connecter sa Box Internet et accéder au très haut débit grâce à la fibre optique.
P2P : Appliqué à la fibre optique, l’acronyme P2P (de « point à point »), désigne l’architecture FTTH P2P, c’est-à-dire une architecture du réseau fibre optique indépendante des architectures PON et AON (fibre avec amplificateur et multiplexeur actifs). Elle a la particularité de fournir à chaque terminaison de réseau une fibre dédiée, non partagée. Toute la bande passante disponible sur une fibre peut donc être allouée à un seul abonné.
Pylone télécom : C’est le support métallique que l’on peut observer sur la voie publique. Il est utilisé pour supporter les antennes de télécommunications.
Q comme…
QoS (Quality of Service) : Dans le domaine des télécoms, la QoS (Quality of Service) désigne la capacité d’un opérateur à respecter les exigences d’accessibilité, de disponibilité, de continuité et d’intégrité dans la fourniture du réseau à ses abonnés. Différents paramètres de QoS permettent à l’opérateur d’évaluer le niveau de satisfaction du client.
R comme…
Raccordement final : Appliqué à la fibre optique, le terme « raccordement final » désigne l’ensemble des opérations consistant à raccorder physiquement la prise terminale optique (PTO), située à l’intérieur du logement, et le point de branchement optique (PBO), qui constitue l’extrémité du réseau de distribution.
RE-ADSL2 : Issu de l’expression « Reach Extended ADSL2 », le RE-ADSL désigne la technique d’accès à Internet à haut débit qui permet d’accroître la longueur de ligne de cuivre, et donc la portée de l’ADSL.
RENATER (Réseau National de télécommunications pour la Technologie, l’Enseignement et la Recherche) : Crée en 1993, ce groupement d’intérêt public relie entre eux les différents établissements de recherche en télécom, en France métropolitaine et dans les départements d’outre-mer.
Répartiteur : Le répartiteur est un élément du nœud de raccordement d’rbonnés (NRA). C’est dans cette armoire que sont connectées toutes les paires de cuivre d’une même zone. C’est ici qu’a lieu le premier tri entre les lignes des abonnés.
Réseau cellulaire : On appelle « réseau cellulaire » le réseau de téléphonie mobile qui présente une structure « cellulaire ». Il repose sur la technique des cellules qui sont des zones de couverture d’un territoire. Concrètement, chaque cellule couvre une zone définie et l’utilisateur du réseau change de cellule à mesure qu’il se déplace sur le territoire.
Résolution : En informatique, la résolution désigne la densité de pixels d’une image. Elle s’exprime en ppi (pixels per inch) ou ppp (pixels par pouce) lorsqu’il s’agit de l’affichage d’un écran.
RIO (Relevé d’Identité Opérateurs) : En France, le RIO est un identifiant unique attribué à chaque ligne de téléphonie mobile et fixe. Il permet, en cas de changement d’opérateur, de faciliter la portabilité du numéro.
RIP (Réseaux d’Initiative Publique) : Depuis la loi de 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, les collectivités territoriales peuvent mettre en place des réseaux d’initiative publique (RIP). Ces projets ont vocation à compléter l’action des opérateurs télécoms pour aboutir à une couverture complète du territoire. Ils se substituent aux opérateurs quand le déploiement de la fibre optique n’est pas rentable sur certains secteurs.
RLAN (Radio Local Area Network) : Les Radio Local Area Networks (RLANs) ou Réseaux Locaux par Radio en français, est un un système d’accès sans fil à l’Internet haut débit. Le plus souvent, il s’agit d’un point d’accès Internet dans un aéroport, une gare ou un café.
Routeur : Un routeur est un équipement matériel informatique qui oriente des données à travers un réseau. Aujourd’hui, les routeurs se présentent souvent sous la forme d’un boîtier regroupant carte mère, microprocesseur, mémoire ROM, RAM ainsi que les ressources réseaux nécessaires (Wi-Fi, Ethernet…).
RTC (Réseau Téléphonique Commuté) : Il s’agit de la technologie historique utilisée pour fournir un service de téléphonie fixe. Il reliait un poste d’abonné à un commutateur téléphonique du réseau public par une paire de fils alimentée en batterie centrale intégrale. L’opérateur historique a annoncé l’arrêt de cette technologie, devenue obsolète.
S comme…
SDH (Synchronous Digital Hierarchy ou Hiérarchie Digitale Synchrone) : C’est un ensemble de protocoles utilisés par les opérateurs de télécommunication pour la transmission de données numériques à haut débit sur fibre optique.
SDSL (Symmetric Digital Subscriber Line) : La SDSL, qui se traduit par « ligne d’abonné numérique à débit symétrique » en français, désigne une technologie d’accès à l’Internet haut débit de la famille DSL. Contrairement à l’ADSL, elle utilise des débits symétriques : son débit en réception (ou débit descendant) est égal au débit en émission (ou débit montant). Elle permet le transport de données numériques sur une ligne cuivre téléphonique classique, avec une portée maximale de 5 km.
SDTAN (Schéma Directeur Territorial d’Aménagement du Numérique) : Dans le cadre du déploiement de la fibre optique sur le territoire, le SDTAN est un rapport qui recense les réseaux de communications électroniques existants, identifient les zones qu’ils desservent et présente une stratégie de développement de ces réseaux.
SMS (Short Message Services) : Le service de messagerie SMS, plus connu sous le sigle de SMS ou les noms de « texto », est un service de téléphonie mobile qui permet le transfert de courts messages textuels d’un téléphone mobile à un autre.
Spam : Généralement adressé à des fins publicitaires, le spam, ou courriel indésirable, est une communication électronique non sollicitée par l’utilisateur qui la reçoit.
SR (Sous-Répartiteur) : Sur un réseau, le sous-répartiteur est un point de raccordement d’une zone géographique au réseau principal de l’opérateur. Il regroupe plusieurs lignes d’une même zone, par exemple un même quartier.
SRO (Sous-Répartiteur Optique) : C’est un sous-répartiteur destiné au réseau de la fibre optique. Il consiste en un nœud intermédiaire entre le nœud de raccordement optique (NRO) et le point de branchement optique (PBO). Il permet de faciliter l’établissement des lignes optiques jusqu’à l’abonné.
Système cellulaire : Désigne les systèmes cellulaires 1G, 2G, 3G, 4G et 5G. Ces systèmes de radiocommunication assurent un service mobile à l’utilisateur sur le territoire par zone, appelées cellules. La couverture de chaque cellule est assurée par une ou plusieurs stations de base.
Système satellitaire : On entend par système satellitaire tout ensemble de stations terriennes et spatiales ayant pour objet d’assurer des radiocommunications spatiales et comportant un ou plusieurs satellites artificiels de la Terre.
Smartphone : Anglicisme, qui peut être traduit par « téléphone intelligent », le smartphone désigne un téléphone mobile doté de fonctionnalités évoluées proches de celles d’un ordinateur. Muni d’un processeur puissant, il permet la navigation sur Internet, lecture de vidéos, de musique, de courriers électroniques…
T comme…
Taux de churn Fixe : Ensemble des résiliations d’abonnements téléphoniques fixes du mois couru, divisé par le parc fin du mois précédent.
Taux de churn Mobile : Ensemble des résiliations d’abonnements téléphoniques mobiles du mois couru, divisé par le parc fin du mois précédent.
Taux de pénétration FTTH : Part du parc client Fixe équipés en fibre optique FTTH (nombre de clients FTTH divisé par le nombre de clients Fixe total).
THD (Très Haut Débit) : Abonnements avec un débit crête descendant supérieur ou égal à 30 Mbits/s. Cette appellation comprend les abonnements fibre optique FTTH, FTTLA, la box 4G et la technologie VDSL2.
TIC (Technologies de l’information et des communications) : On regroupe sous cette terminologie l’ensemble des outils, services et techniques utilisés pour la création, l’enregistrement, le traitement et la transmission des informations. Internet est une de ces technologies.
U comme…
Unité urbaine : La notion d’unité urbaine caractérise une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) qui compte au moins 2 000 habitants.
V comme…
VDSL2 (Very high speed Digital Subscriber Line 2) : Successeur du VDSL, le VDSL 2 est un protocole de transmission de données à haut débit vers un abonné à travers une paire de fils de cuivre. Sa technologie est similaire à celle de l’ADSL, mais les signaux VDSL étant transportés sur la ligne simultanément et sans interférences, son débit atteint est supérieur à celui de l’ADSL. Dans le cadre d’une offre Internet, l’opérateur propose la meilleure connexion disponible selon l’éligibilité de sa ligne : l’ADSL, l’ADSL2+ ou le VDSL2.
VoWiFi (Voice over WiFi) : La technologie VoWiFi ou « Appels Wi-Fi » permet d’utiliser sa ligne mobile (émettre et recevoir des appels et SMS) en zone non couverte, sans utiliser le réseau cellulaire. Avec les réseaux 4G et 5G, grâce à la VoWiFi, il est possible de faire transiter ses communications (appels et SMS/MMS) via le réseau Wi-Fi sur lequel l’utilisateur est connecté.
Voie de transmission : C’est l’ensemble des moyens nécessaires pour assurer la transmission de signaux entre l’émetteur et le récepteur. Elle peut consister en une simple liaison directe ou beaucoup plus complexe dans le cadre d’un ou plusieurs réseaux de télécommunications.
VPN HD : (Virtual Private Network Haut Débit) : Il s’agit d’un tunnel sécurisé à l’intérieur d’un réseau tel qu’Internet. Il permet de naviguer de façon confidentielle, sécurisée et anonyme en utilisant une adresse IP différente de celle de votre ordinateur. Parfaitement légal, ce service est souvent utilisé par des entreprises disposant de données confidentielles.
W comme…
Web Services : Les services web permettent à des applications mobiles écrites dans des langages de programmation différents (Java, Net, Angular JS, Node.js…) de communiquer entre elles au travers d’une plateforme commune.
WI-FI (wireless Fidelity) : Abréviation de Wireless Fidelity, qui se traduit par « fidélité sans fil », le Wi-Fi désigne un protocole de communication sans fil à haut débit. Il fonctionne avec des ondes radio dans une bande de fréquence de 2,4 ou 5 GHz et permet de relier des équipements informatiques et de téléphonie mobile par le réseau sans fil haut débit.
WiMAX (Worldwide interoperability for Microwave Access) : Employé comme label commercial, à l’instar du Wi-Fi, le terme WiMAX désigne un standard de communication sans fil. Surnommé « l’Internet radio », cette technologie permet d’être relié à l’Internet haut débit par le biais des ondes radio. Il est utilisé pour offrir un accès Internet haut débit aux personnes habitant dans des zones non couvertes par les réseaux ADSL, ni fibre optique.
WLAN (Wireless Local Area Network) : Cet acronyme désigne un type de réseau local sans fil qui repose principalement sur la transmission de données par ondes radio. Sa couverture géographique étant limitée, il est utilisé pour la connexion entre des ordinateurs d’un même foyer ou d’une même société afin d’éviter des opérations de câblage complexes à réaliser.
X comme…
xDSL (x Digital Subscriber Line) : Abréviation de «x» Digital Subscriber Line, xDSL est le terme générique pour désigner l’ensemble des technologies (ADSL, SDSL, VDSL, VDSL2…) permettant d’atteindre de hauts débits de transmission sur le réseau cuivre traditionnellement dédié à la téléphonie analogique.
Z comme…
ZAPM (Zone arrière de point de mutualisation) : Elle désigne une zone géographique continue regroupant l’ensemble des immeubles bâtis reliés, effectivement ou potentiellement, à un point de mutualisation (PRM) situé en dehors des « zones très denses ».
ZANRO (Zone arrière de nœud de raccordement optique) : Elle désigne la zone géographique continue regroupant l’ensemble des immeubles bâtis ayant vocation à être desservis depuis un Nœud de Raccordement Optique (NRO) donné, dans l’hypothèse du déploiement d’une boucle locale optique mutualisée (BLOM) sur l’ensemble du territoire.
Zone AMII (Appel à Manifestations d’Intentions d’Investissement) : Appelées aussi « Zone d’Intention d’Investissement Privé en FttH », la Zone AMII désigne une partie du territoire dans laquelle un ou plusieurs opérateurs privés ont manifesté leur intérêt pour déployer un réseau en fibre optique FTTH. Il s’agit de zones urbaines situées en périphérie des grands centres urbains.
Zone conventionnée : Elle désigne le territoire dans lequel un opérateur au moins a signé une convention avec les collectivités territoriales concernées et l’État pour déployer la fibre optique.
ZLIN (Zone Locale Immeuble Neuf) : C’est le nom donné au programme initié par l’opérateur historique consistant à substituer la pose de cuivre par l’installation d’un réseau fibre dans les logements d’immeubles neufs.
Zone fibrée : Inscrit dans la loi, le statut de « zone fibrée » vise à qualifier les zones géographiques où le réseau à très haut débit en fibre optique est entièrement déployé et opérationnel.
Zone locale : Il s’agit d’une zone géographique desservie par un seul répartiteur général d’abonnés.
ZMD (Zone Moins Dense) : Elle désigne l’intégralité des communes situées hors des zones très denses (ZTD). Elle se caractérise par une densité de population qui impose une mutualisation des réseaux en fibre optique plus en amont et donc sur une distance plus éloignée des logements.
ZTD (Zone Très Dense) : Ces zones regroupent les communes à forte concentration de population (listées par l’Arcep), pour lesquelles, sur une partie significative de leur territoire, il est économiquement viable pour plusieurs opérateurs de déployer leurs propres infrastructures, notamment leurs réseaux de fibre optique, au plus près des logements.
ZNE (Zone de Numérotation Elémentaire) : Le territoire français est divisé en plusieurs Zones de Numérotation Elémentaire, autant de zones géographiques françaises, souvent de la taille d’un canton, correspondant chacune à 10 000 numéros téléphoniques géographiques français. Le territoire français est ainsi partagé en 5 grandes ZNE : la région parisienne (01), la région nord-ouest (02), la région nord-est (03), la région sud-est et Corse (04), la région sud-ouest (05).
5,4,3 comme…
5G : La 5G est actuellement la forme la plus aboutie d’accès à Internet à très haut débit (THD). Elle regroupe un ensemble de technologies correspondant à la cinquième génération du standard pour la téléphonie mobile. Son très haut débit est évalué à 1 Tbit/s au km2 et 100 Mbit/s. La 5G se caractérise par sa capacité à assurer un plus grand nombre de connexions à Internet sur une surface réduite, réduisant significativement les temps de latence.
4G : La 4G désigne la quatrième génération de standards pour la téléphonie mobile. Elle est marquée par l’arrivée de la nouvelle technologie Long Term Evolution (LTE), qui introduit du très haut débit pouvant aller jusqu’à 150 Mbit/s.
4G fixe : Pour des usages fixes, les opérateurs ont développé une offre 4G fixe permettant aux utilisateurs de bénéficier d’un accès à l’Internet via la 4G à son domicile au moyen d’une petite box placée contre une fenêtre ou à l’extérieur du logement.
3G : La 3G désigne la troisième génération de normes de téléphonie mobile. Elle succède au réseau GSM (Global System for Mobile Communication) en France à partir de 2004. Elle fonctionne grâce aux antennes relais qui émettent des ondes électromagnétiques. Grâce à un débit supérieur à 144 kbit/s, elle a permis le développement de l’Internet mobile et des premiers smartphones.