08/02/2022
Protéger les mineurs, accompagner la parentalité numérique, réduire la haine en ligne… sont autant d’enjeux pour garantir un numérique accessible et sûr pour tous. A l’occasion de la Journée Internationale pour un Internet plus sûr, le Safer Internet Day, zoom sur des actions qui favorisent le bon usage des outils numériques.
Safer Internet Day, un rendez-vous qui prône la tolérance et le respect
À l’occasion de la 19e Journée Internationale pour un Internet plus sûr, le Safer Internet Day, de nombreuses actions sont organisées dans plus de 150 pays. Cet événement invite chacun à faire d’Internet un endroit plus sûr pour tous, particulièrement les jeunes.
Bouygues Telecom, opérateur engagé pour un Internet plus sûr
En tant qu’opérateur de référence, nous avons un rôle à jouer pour mieux accompagner nos clients dans leur vie numérique. En 2021, Bouygues Telecom a participé, avec la Fédération Française des Télécoms ainsi qu’avec les autres opérateurs télécoms, à la création de la plateforme nationale Jeprotegemonenfant.gouv.fr. Elle s’adresse aux parents pour les sensibiliser à l’exposition des mineurs aux contenus choquants en ligne. Bouygues Telecom a également signé une charte d’engagements avec les pouvoirs publics, pour un numérique responsable, inclusif, accessible à toutes et à tous, et qui protège les mineurs des contenus choquants.
Relayer au plus grand nombre les bonnes pratiques à partager
L’événement du Safer Internet Day est l’occasion pour Bouygues Telecom de réaffirmer son soutien aux acteurs reconnus dans la lutte pour un Internet plus sûr, en donnant de l’écho à leurs actions.
Orchestré par Tralalere, le programme national Internet Sans Crainte sensibilise les jeunes au numérique, avec le soutien de la commission européenne dans le cadre du programme Safer Internet. « Ce qui me semble important, c’est d’informer et éduquer, car beaucoup de jeunes n’ont pas conscience de leurs droits et devoirs dans le cadre de leurs échanges en ligne. Nous les informons sur la loi, car beaucoup ne savent pas que leurs propos les y exposent », explique Axelle Desaint, Directrice du pôle éducation au numérique de Tralalere et Directrice d’Internet Sans Crainte.
La crise sanitaire, révélateur des problématiques liées à la parentalité numérique
« Cette année, pour le Safer Internet Day, nous avons choisi la thématique de l’accompagnement à la parentalité numérique. Cela se traduit par la création d’une centaine de ressources pour accompagner la parentalité numérique. Tous les outils proposés ont été travaillés avec des experts, et abordent tous les aspects de l’éducation numérique. » précise Axelle Dessaint.
La crise sanitaire et les confinements ont accentué les difficultés de certains parents, confrontés à la nécessité de jongler entre vies professionnelle et familiale, et contraints de laisser davantage les enfants seuls devant les écrans. Cela les expose davantage encore plus à des comportements à risques, des contacts avec des inconnus, des contenus choquants et des situations de cyberviolence. « Les confinements ont mis en exergue des problématiques anxiogènes et culpabilisantes pour les parents, sans solution. Nous voulons les aider à se saisir du sujet, en leur apportant des réponses et idées ; c’est un sujet d’éducation comme les autres dans lequel le parent est légitime et doit avoir confiance en lui. »
La Fondation Bouygues Telecom engagée pour un numérique plus sûr
En parallèle de ces actions, la Fondation Bouygues Telecom a récemment dévoilé sa nouvelle mission, celle de favoriser l’engagement de tous pour un impact social ou environnemental. Avec la crise sanitaire, ce volet social est essentiellement alimenté par nos échanges numériques qui croissent, et avec eux les dérives associées. Pour lutter contre ces nouvelles formes d’agression, des associations se créent pour accompagner les internautes. C’est ainsi que l’association #JeSuisLà, qui lutte contre la haine en ligne, a été retenue pour rejoindre Incub’Asso, l’incubateur d’associations de la Fondation.
Jesuislà : l’association qui lutte contre la haine en ligne
L’association traque la haine et le cyberharcèlement sur Internet. Quand un membre repère des commentaires haineux sous une publication, il prévient les autres afin d’apporter un maximum de réponses constructives, de l’empathie et du respect, en y ajoutant le hashtag #JeSuisLà. « Nous voulons promouvoir le respect » explique Xavier Brandao, l’un des membres fondateurs du groupe Facebook #JeSuisLà, qui compte désormais 6 100 membres. « Ce n’est pas parce qu’on communique sur Internet que la communication doit être différente de nos échanges de vive voix. Beaucoup de gens n’osent pas se lancer quand ils sont témoins de haine en ligne. Notre groupe crée un espace où chacun se sent soutenu, et où les gens apportent leur aide à quelqu’un qui se fait agresser… comme on le ferait naturellement dans la rue. »
Xavier Brandao considère que les opérateurs ont un rôle à jouer, en menant des actions concrètes. « Si nous utilisons les magnifiques outils numériques, c’est pour construire et collaborer en tant qu’êtres humains : cela doit être rappelé aussi souvent que possible par ceux qui en sont les architectes. Que de grandes entreprises s’emparent de ces problématiques, c’est génial ! Être intégré à Incub’Asso nous permet de rencontrer d’autres acteurs et de réfléchir à des synergies possibles » conclut-il.